En lien étroit avec le thème précédent, les méthodes numériques, généralement testées et validées sur des maquettes très simples, sont implémentées au sein de codes collaboratifs orientés HPC. Ces codes peuvent être de différentes natures suivant l’approche numérique choisie (codes structurés ou non, AMR, ALE, …). Les équipes du LiHPC développent deux grandes plateformes permettant de faire du calcul massivement parallèle, l’une sur maillages cartésiens AMR (plateforme ARMEN), l’autre sur maillages lagrangiens ALE (plateforme PUGS). Devant suivre l’évolution de l’architecture des supercalculateurs, ces plateformes sont-elles-aussi en constante évolution et autorisent aujourd’hui (à des degrés divers quant aux solveurs éligibles) différents niveaux de parallélisme : macroscopique (décomposition de domaine MPI), mésoscopique (multithreading OpenMP) et microscopique (vectorisation SIMD). Des mini-applications permettant de tester le parallélisme de certaines approches spécifiques sont également développées et maintenues (calculateurs hétérogènes et apport des GP-GPU par exemple). Au-delà du développement de ces codes de simulation HPC et de leur « portage » sur les nouvelles architectures, figurent bien sûr dans ce thème les études de performance en collaboration avec les informaticiens, mais aussi les études sur la précision numérique et la propagation des erreurs en arithmétique flottante, l’apport de nouvelles approches rendues possibles par l’augmentation de la puissance de calcul, comme le « Machine Learning », etc.